É«¶à¶àÊÓÆµ

¸éé²¹²õ²õ³Ü°ù²¹²Ô³¦±ð
Explore our offerings
Explore our offerings
Ressources et outils :

Dimanche dernier, les français ont élu leur nouveau président. La montée du nationalisme en Europe a dominé la campagne et certains observateurs ont évoqué un risque de « Frexit », voire même de « retour au Franc ». D’autres ont craint un éventuel retrait des investisseurs étrangers, dans le cas où ceux-ci n’eurent pas été satisfaits du résultat de l’élection.

Bien qu’il y ait, pour la France, un certain risque associé à ce type de scenarii, je ne crois pas qu’ils empêchent nos clients de dormir –pour la simple et bonne raison que leurs activités sont véritablement internationales. On oublie souvent, en effet, que l’Hexagone est –et a toujours été– très ouvert sur le monde.

La France est la cinquième puissance économique mondiale et elle regorge d’entreprises multinationales connaissant un succès fulgurant à travers le monde. Je pense bien entendu aux grandes maisons qui dominent les marchés du luxe et de la cosmétique, mais n’oublions pas que les entreprises françaises mènent également la danse dans les domaines de l’industrie et de l’énergie, pour ne citer que ceux-ci.

Ces grands noms que l’on retrouve au CAC40 ne représentent cependant qu’une fraction de l’économie française. En 2015, plus de 125 000 entreprises basées en France ont exporté leurs produits ou leurs services, et près de la moitié de ces entreprises étaient des PME et des ETI. 41% de ces dernières ont des activités hors de France.

La France a également une longueur d’avance dans l’accompagnement de ses startups ; elle offre à ses entrepreneurs une infrastructure et un réseau qui leur permet de se développer à l’international. Le plus grand incubateur de start-ups au monde, Station F, ouvrira ses portes le mois prochain à Paris. Et La French Tech, le fond public destiné à promouvoir les start-ups françaises sous un étendard unique en France et à l’étranger est un autre exemple de cet écosystème en pleine ébullition. En 2015, une étude réalisée par Thompson-Reuters présentait d’ailleurs la France comme la nation européenne la plus innovante, et la troisième au niveau mondial.

Avec de grandes multinationales qui font pâlir d’envie nos voisins, des sociétés de taille moyennes qui dominent certains secteurs industriels, et des startups innovantes actives sur la scène internationale, les entreprises françaises ont de plus en plus besoin de couvertures d’assurance internationales.

Chaque jour, lorsque je rencontre nos courtiers et nos clients, je me rends compte que ce qui les inquiète vraiment n’est pas une montée potentielle du populisme sur leur marché domestique, mais la protection de leurs activités, de manière homogène, à travers le monde.

Et ce que les clients nous demandent reflète ce sentiment : « Mon personnel est-il bien couvert au Mexique ? » ; « Que se passerait-il si mon centre de données en Allemagne était inondé ? » ; ou bien encore « Et si un ancien employé poursuivait en justice mon Directeur des ressources humaines au Japon » ?

Nous avons récemment sondé les professionnels du risque français, dans le cadre d’une étude réalisée conjointement avec L’Argus de l’Assurance, afin de mieux comprendre leurs besoins et leurs attentes, en termes de couvertures internationales et, plus précisément, en ce qui concerne l’utilisation de programmes d’assurance internationaux.

Ce qui est ressorti de cette étude, c’est que les entreprises françaises sont convaincues de l’intérêt de gérer leurs risques à travers une solution multinationale. Cependant, seulement deux tiers des entreprises interrogées opérant hors de France ont mis en place un (ou plusieurs) programme international.

Ces prochaines années, je crois que les professionnels du risque responsables de l’achat de solutions d’assurance pour les ETI, les PME et les start-ups qui s’internationalisent vont se familiariser avec l’offre des assureurs internationaux. Et, naturellement, la demande pour les programmes internationaux et pour les solutions d’assurance multinationales va continuer à progresser.

En attendant la France va continuer à se développer et à impressionner au-delà de ses frontières !

S'abonner à Fast Fast Forward