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Captives Centre of Excellence, AXA XL

Owen Williams, responsable du centre d’excellence dédié aux captives d’XL Catlin –qui fait désormais partie d’AXA XL–, nous explique ce à quoi les risk managers doivent s’attendre en 2019 pour leurs programmes d’assurance internationaux et leurs captives.


Quelles sont les tendances du secteur de l’assurance susceptibles d’affecter les risk managers qui gèrent des programmes internationaux ?

Nous traversons une période fascinante pour l’assurance. Il y a toujours pléthore de capacité –et une utilisation accrue des capitaux alternatifs– pour la plupart des risques ; la dynamique du marché semble cependant indiquer une évolution positive en termes de prix et une appétence au risque moindre pour certains produits ou secteurs. Cela pourrait inciter certains risk managers à utiliser davantage leurs captives.

On a également pu observer une consolidation du secteur, aussi bien chez les courtiers que les assureurs. Cette tendance, qui nous concerne, peut permettre aux risk managers d’avoir accès à un plus grand éventail d’expertises. Les analystes prédisent que ce mouvement de consolidation continuera en 2019 et au-delà –les compagnies cherchant à utiliser leurs capitaux de manière plus efficace et à rester pertinentes. Dans ce contexte, nous sommes certains que la valeur des relations entre assureurs et risk managers, sur le long terme, deviendra de plus en plus évidente.


Comment le Brexit affectera-t-il les programmes internationaux et les captives ? Certaines captives seront-elles re-domiciliées ?

À l’heure où nous écrivons cet article, nous ne savons toujours pas à quoi ressemblera l’accord de retrait du Royaume Uni de l’Union Européenne –s’il y aura un accord, voir même si le Brexit se produira ou non. Cela signifie que nous ne savons pas si les assureurs et réassureurs anglais conserveront leurs droits de passporting. La date prévue pour le Brexit approche pourtant à grands pas.

La plupart des grands assureurs ont des plans de continuité en place qui leur permettront de continuer à opérer au Royaume Uni et à travers l'Union Européenne, quelle que soit l'issue des négociations.

La plupart des grands assureurs fronteurs ont des plans de continuité en place qui leur permettront de continuer à opérer au Royaume Uni et à travers l’Union Européenne, quelle que soit l’issue des négociations.

Certains risk managers devront cependant s’assurer que les fronteurs avec lesquels ils travaillent dans l’Espace économique européen restent en mesure de travailler de la même manière qu’auparavant. Certains clients devront peut-être considérer un certain nombre de changements pour leurs programmes internationaux, et certains risk managers pourraient en profiter pour passer en revue leurs dispositifs d’assurance à l’international.

Une redomiciliation de certaines captives est possible mais, plus vraisemblablement, on risque de voir des changements dans la structuration des programmes de (ré)assurance issus de ces captives, plutôt qu’une redomiciliation.

L’issue des négociations liées au Brexit reste en suspens, aussi nous ne pouvons qu’inciter les risk managers à échanger avec leurs assureurs et leurs courtiers pour s’assurer d’être informés des différents scenarii et des options envisageables.


La règlementation est toujours sur toutes les lèvres. A quoi devons-nous nous attendre dans ce domaine en 2019 ?

Nous ne nous attendons certainement pas à un relâchement de la réglementation en termes de gouvernance, de risque et d’assurance en 2019.

Nous allons cependant sentir l’impact du nouveau régime d’imposition américain qui vise à contrer l’érosion de la base fiscale et les abus (US Base Erosion and Anti-Abuse Tax), qui pourrait induire des changements pour certains programmes incluant de la réassurance aux États-Unis, en particulier pour les entreprises dont le siège social se trouve hors des États-Unis.

Les assureurs et les courtiers travaillent avec les risk managers pour anticiper ces changements et s’assurer qu’ils sont en mesure de les actionner rapidement et conformément à la législation en vigueur.


Qu’en est-il des risques émergents ?

Les risques émergents continuent à inquiéter nos clients, qui tendent à les retenir et à les (ré)assurer, ainsi que tout autre risque immatériel ou volatil couvert par leurs captives. Des risques tels que le cyber, certaines expositions environnementales, l’assurance de crédit et la perte d’exploitation sans dommage peuvent être, et sont, couverts par des captives.

Les risques liés au climat vont également continuer à intéresser les risk managers dans les mois et années à venir. Des événements tragiques comme les récents feux de forêt en Californie, et une série d’ouragan, de typhons, d’inondations, tout au long de l’année dernière a souligné l’importance de ce risque pour les entreprises, où qu’elles opèrent.

Les risques immatériels, comme le risque de réputation, sont également une préoccupation pour les risk managers et les conseils d’administration des entreprises. Le risque de réputation, en particulier, prend de plus en plus d’importance avec la montée en puissance des réseaux sociaux qui démultiplie la vitesse et l’échelle de toute crise liée à la réputation d’une entreprise.

L’utilisation croissante de l’Intelligence Artificielle et de l’Internet des Objets permet aux entreprises d’être plus efficace mais apporte son lot de risques –certains étant encore méconnus. Les assureurs et leurs courtiers travaillent de concours avec les risk managers pour essayer de mieux comprendre ces problématiques, et comment gérer et transférer les risques qui leur sont associés.


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