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Directeur de la souscription,Risque politique pour la France et le Benelux chez XL Catlin,AXA XL

Avions cloués au sol, aéroports vides, trafic en chute libre… La crise sanitaire a frappé de plein fouet le secteur aéronautique. Fort heureusement, l'investissement dans de nouveaux avions s'est poursuivi, malgré la pandémie, notamment en raison de la nécessité de remplacer les avions par des modèles plus efficaces, l'industrie s'efforçant de réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Eric Zandvliet, responsable Political Risk, Credit and Bond (PRCB) pour la France et le Benelux chez É«¶à¶àÊÓÆµ discute du rôle que joue la couverture PRCB pour faciliter le financement de nouveaux avions et aider l'industrie aéronautique à se préparer à la reprise post-pandémie. 

La pandémie de COVID-19 a eu un effet très immédiat et visible sur l'industrie aéronautique. Les gouvernements ayant mis en place des restrictions sur la circulation des personnes pour tenter d'enrayer la propagation du virus, clouant au sol les flottes des compagnies aériennes en entrainant l’annulation de plusieurs milliers de vols. Selon la société de données aéronautiques Cirium, le trafic de passagers aériens a chuté de 67 % en 2020 par rapport à 2019 et les compagnies aériennes ont réduit leurs vols de près de la moitié - 49 % - pour atteindre 16,8 millions au cours de l'année 2020, contre 33,2 millions l'année précédente. 

Cependant, les investissements dans les nouveaux avions et leur livraison ne pouvaient pas - et n'ont pas - cessé. Non seulement de nombreuses compagnies aériennes avaient déjà signé des contrats pour de nouveaux avions, mais le fait qu'il faille environ six ans pour qu'un nouvel avion soit livré, signifie que les compagnies aériennes devaient poursuivre leurs plans d'achat de nouveaux véhicules en prévision d'un retour à des vols fréquents dans les mois ou années à venir.

Pendant cette période où moins d'avions volaient, il était économiquement et stratégiquement judicieux pour de nombreuses compagnies aériennes de retirer les anciens appareils et de continuer à prendre livraison de nouveaux. Le secteur de l'aviation, comme beaucoup d'autres, s'est vu fixer des objectifs ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Par exemple, dans le cadre du paquet de propositions "Fit for 55" de la Commission européenne visant à atteindre l'objectif européen de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 55 % en 2030 par rapport aux niveaux de 1990, la proposition "ReFuel EU Aviation" introduit des objectifs pour l'utilisation de carburants d'aviation durables et de carburants d'aviation synthétiques entre 2025 et 2050. 

Dans le cadre de leurs efforts pour atteindre les objectifs de réduction des émissions, de nombreuses compagnies aériennes prévoient de retirer du service les avions les plus anciens et les moins efficaces et de les remplacer par des modèles plus récents qui consomment moins de carburant. 

Ces investissements s'inscrivent toutefois dans un contexte de grande incertitude, aucune date de levée des restrictions n’étant annoncée. La couverture d'assurance a joué un rôle extrêmement important à cet égard. Les assureurs comme PRCB d’É«¶à¶àÊÓÆµont accompagné le marché de l'aviation pendant cette période difficile et ont continué à soutenir les livraisons d'avions à un moment où les capacités de financement étaient limitées. 

Les voies de la reprise

Willie Walsh, directeur général de l'Association internationale du transport aérien (IATA), a déclaré ce mois-ci que les pertes du secteur aérien devraient s'élever à environ 11,6 milliards de dollars en 2022, contribuant ainsi à une perte cumulée d'un peu plus de 200 milliards de dollars sur les trois années de la crise COVID-19. 

Willie Walsh a par ailleurs indiqué que le secteur sera probablement plus condensé à l’avenir qu’avant la crise du COVID-19 tout en se réjouissant que le pire était passé et en saluant la résilience et la nature compétitive du secteur. 

Selon un récent livre blanc de McKinsey sur l'avenir de l'industrie aéronautique après le COVID-19, les fabricants d'équipements originaux d'aéronefs accélèrent actuellement la production en prévision d'une hausse de la demande de nouveaux avions.

Le rôle du PRCB

L'investissement dans de nouveaux avions représente de grosses sommes d'argent. Selon l'organisation à but non lucratif Air Transport Action Group, les compagnies aériennes du monde entier ont acheté 12 000 nouveaux appareils entre 2009 et 2020, pour un coût de 3 000 milliards de dollars. 

Les compagnies aériennes qui souhaitent acheter de nouveaux appareils peuvent parfois être confrontées à des contraintes de capacité, car de nombreux financiers, tels que les grandes banques internationales, sont déjà relativement exposés aux grandes compagnies aériennes. Les compagnies aériennes des marchés émergents peuvent également être confrontées à des problèmes de capacité. 

Pour aider à résoudre ce problème, nous avons travaillé dans le cadre d'un panel d'assureurs, aux côtés d'Airbus, d'un courtier d'assurance de premier plan MARSH et d'un conseiller juridique, afin de mettre au point une couverture de non-paiement pour faciliter la vente de nouveaux avions commerciaux Airbus. 

En général, la police d’'assurance-crédit est souscrite via un courtier pour le compte d'une banque prêteuse et n'est pas communiquée à la compagnie aérienne emprunteuse.

En tant que membre du consortium, nous avons mis au point une nouvelle solution de financement d'avions garantie par une assurance, appelée Balthazar, dans le cadre de laquelle l'équipementier - dans ce cas Airbus – promeut activement la capacité et la tarification du panel d'assurance auprès de ses clients compagnies aériennes et d'une sélection préétablie de banques aéronautiques. Cela signifie que l'existence et la tarification de la police sont divulguées à la fois à la compagnie aérienne et à toute autre banque agréée qui souhaiterait rejoindre la syndication bancaire, ce qui accroît la compétitivité du portefeuille de financement des avions et rend la solution rentable pour le client. 

Aller de l'avant

Comme le faisait remarquer l'auteur français et aviateur pionnier Antoine de Saint-Exupéry, "un objectif sans plan n'est qu'un souhait". Alors que les compagnies aériennes s'efforcent de se remettre de la crise du COVID-19, de reprendre les vols et d'atteindre les objectifs en matière d'émissions de gaz à effet de serre, nous nous attendons à une augmentation continue des investissements dans de nouveaux appareils. 

Selon Cirium, cabinet de conseil en aviation, on compte 902 nouvelles commandes brutes sur les 9 premiers mois de l’année (jusqu'à septembre 2021) quand elles ne s’élevaient qu’à 672 pour toute l'année 2020.

Non seulement les compagnies aériennes remplacent les vieux avions par des modèles plus récents, mais de nombreuses grandes compagnies aériennes ont annoncé des investissements dans des start-ups et des technologies qui explorent le potentiel des avions à zéro émission, alimentés par l'hydrogène et l'électricité, et capables d'effectuer des vols commerciaux sur de plus longues distances dans un avenir pas si lointain. 

Les compagnies aériennes continuant d'augmenter leurs investissements dans de nouveaux avions, nous nous attendons à voir une demande accrue de solutions PRCB comme Balthazar. Le marché de l'assurance a un rôle important à jouer pour aider le secteur de l'aviation à se remettre des années tumultueuses de la pandémie et à se tourner vers un avenir plus réjouissant et plus vert. 

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